Sans Soleils

Les bois, c’est avant-tout la vie, les veines brûlées. J’ai appliqué le Vermillon clair et le Carmin d’eau douce sur les panneaux. Les corps sont encore visibles, mais ils s’éteignent, ils tendent leur crâne vers l’abstraction simple. Quand les corps meurent dans l’atmosphère, d’une manière très lente, la vitesse des décompositions est inconnue, les colles synthétiques et les vernis résineux en tonalité sont fragiles. Ils tentent de tout sauver et compromettent le déploiement chromatique infini. Les bois, c’était avant que la toile ne restaure la lumière. JP